s'écouter questionnement coaching

Qui écouter quand je me pose des questions ?

Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un sujet qui revient souvent quand on se pose des questions sur sa situation, quand on a des doutes, quand on a l’impression qu’on pourrait changer quelque chose, améliorer quelque chose peut-être.. Bref, quand on ne se sent pas tout à fait à la bonne place. 

Ce sujet, c’est : qui écouter ? (temps de lecture estimé : 4 minutes) 

Quand on est dans ce que j’appelle “le trou noir du questionnement”, tout nous paraît flou, on se pose 1000 questions sur sa situation, par exemple:
-est-ce que je fais bien de continuer dans cette voie-là?  
-ça me paraît risqué de changer une pièce de mon puzzle, et si tout s’effondrait?
-comment choisir entre toutes les options qui s’offrent à moi?
-comment font les autres?
-pourquoi c’est si dur en ce moment?
-est-ce que je vais me sentir à l’aise un jour? 

Parfois, toutes ces questions en même temps, et parfois seulement certaines, ou d’autres un peu différentes.
La tentation, selon son tempérament, peut être d’écouter tous les conseils, de lire beaucoup, d’écouter des podcasts qui traitent peu ou prou de sa situation, et d’écouter et faire confiance au “dernier qui a parlé”, en se noyant à petits bouillons sous des conseils contradictoires. 

Pour éviter cela, et prendre en compte les conseils qui seront bons pour soi, il est crucial d’écouter sa petite voix intérieure.
Comment on fait ? Je vous propose 2 pistes aujourd’hui : 

1- pour mieux se comprendre soi-même, on peut s’intéresser à un outil issu de la PNL (programmation neuro-linguistique) qui fait la différence entre les personnes qui ont un cadre de référence interne et celles qui ont un cadre de référence externe. La personne “cadre interne” va avoir tendance à prendre des décisions en fonction de son propre système de valeurs, alors que la “cadre externe” prendra ses décisions en lien avec les valeurs des autres.

 Pour savoir si vous êtes plutôt cadre interne ou externe : prenez l’exemple d’une séance d’essayage d’un vêtement dans un magasin. Si vous avez besoin de l’avis de la vendeuse, d’une amie, ou d’un autre client, vous êtes plutôt “cadre externe”. Si vous ne demandez aucun avis, vous êtes plutôt “cadre interne”. C’est un peu schématique, mais vous voyez l’idée, et vous pouvez l’appliquer à d’autres exemples.

A quoi cela sert de savoir cela? à mieux comprendre comment on a tendance à fonctionner, pour être plus lucide sur les mécanismes qui sous-tendent nos prises de décision. Je précise qu’il y a des avantages et des inconvénients dans les 2 modes de fonctionnement, ce n’est ni bon ni mauvais, mais toujours utile de mieux se comprendre soi-même. Voici un lien si vous voulez aller plus loin sur ce sujet : https://www.penser-et-agir.fr/la-pnl-pour-les-nuls/

2- apprendre à écouter la voix de son intuition. Dans notre société très rationaliste, on valorise beaucoup l’analyse, le pragmatisme, le “cerveau gauche”. La partie intuitive est moins valorisée, alors qu’elle est d’une grande aide pour la prise de décision.
Pour accroître l’écoute de son intuition, il peut être bon de noter les “fulgurances” qui nous arrivent, sur un petit carnet. Je m’explique : il arrive qu’on soit saisi par une certitude, ou seulement une impression, qui ne s’appuie sur rien de rationnel. On peut avoir tendance à la balayer d’un revers de main car elle n’est justement pas étayée, mais si on la note sur son carnet, on pourra ensuite analyser si elle était fondée ou pas. Ainsi, on apprend à faire confiance à son intuition.

 Avec toutes ces informations, je suis convaincue que vous allez vous écouter de plus en plus, et ainsi identifier ce qui est vraiment bon pour vous.

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